Hier soir, je me suis rendue comme d'habitude à mon club de sport. Au programme : Gym et hamam.
Je me suis toujours demandé, enfin surtout depuis 3 ans, si le fait de faire du sport pouvait être un facteur accélérant de la chute. Le fait de transpirer du crâne me donne souvent l'impression que les pores, dilatés par la chaleur, "libèrent" le cheveux et le laissent tomber.
Qu'en pensez-vous ? est-ce une simple vue de l'esprit ou ai-je raison ?
N'étant pas bien sûre de mon coup, je m'autorise quand même un bon hamam avec mes copines. Je vous le conseille fortement : cela me fait un bien fou, au corps et au moral.
Une fois ce petit rituel accomplit, Mes copines et moi-même nous rendons à la douche pour nos ablutions : crêmage, shampooinage, maquillage... etc.. Nous étions une belle brochette, au moins 7 filles entre 30 et 35 ans devant le miroir, les cheveux mouillés.
A ce moment-là, j'ai voulu savoir. Savoir exactement ce qu'il restait sur leur peigne une fois leur cheveux démelés. J'avais 6 beaux spécimen de nanas, même âge, même vie, même stress à peu de choses près.
Je leur ai toutes mis un peigne entre les mains (dans mon club, ils fournissent les peignes - so chic !!) et nous nous sommes peignées toutes en coeur ! Elles ont été sympa.
Nous nous sommes toutes mises à compter nos cheveux récupérés sur le peigne ET dans la main (celle qui lisse la crinière le poing fermé, celle qui récupère tous les cheveux en fait - les vraies angoissées se reconnaîtront...).
Pour ma part, j'en ai compté 85. Et bien figurez-vous que je n'étais pas la plus mal lottie. Bien au contraire !
Comme aucune n'avait l'air catastrophé, je vais vraiment commencer à me demander si je n'ai pas développé un TOC ou une obsession. C'est très sérieux ce que je vous dit.
A force de traîner sur les forums, d'en faire une fixette, de boulotter des cachets, des compléments alimentaires, de me faire des piqures dans le cul de bépanthène, et de me tartiner de minoxedil... de deux choses l'une : soit l'arsenal déployé à remplit sont rôle, soit j'ai pris une perte de cheveux passagère pour une alopécie chronique.
La tristesse de la situation, c'est que je ne saurais dire... et que j'ai peur de tout arrêter, de sacrifier le peu de masse capillaire restant si je me trompe.
Il y a-t-il une personne qui passe ici, qui aurait un témoignage sur le sujet : "j'ai tout arrêté et voilà ce qu'il s'est passé" ???